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J’ai arrêté les médias

En avril 2015, depuis quelque mois j’avais pris la décision de ne plus regarder les médias… les dernières émissions que je regardais, c’était Anouna, mais je voyais bien que ça m’amenait nulle part, et que finalement c’était moins divertissant qu’un film.

Je travaillais dans un Biocoop depuis plusieurs semaines, et me nourrissais tous les matins des paroles de Jean Jacque Bourdin sur RMC.

Un avion s’est craché dans les Alpes.

Cette actualité a été traitée dans les premiers jours d’une manière « plutôt professionnelle » avec l’envie des journalistes de comprendre : qu’est-ce qui s’est passé…

Puis au bout du 3ᵉ jours, je buvais mon café avant de partir au travail, et j’entendais l’interview de famille Allemande dans le drame et la tristesse d’avoir perdu des êtres chers.

Et cette journée fut un déclic… j’étais démoralisé toute la journée, mon énergie vitale était au plus bas et j’ai réalisé quelque chose. Je savais que les médias pouvaient être anxiogènes…

Mais ce que je n’avais pas réalisé c’est que cet état allait me suivre toute la journée, d’une manière subtile, et que la joie habituelle que j’avais au quotidien allait être grignotée par ces « faits divers ».

Hé oui des morts, il y en a tout le temps… ça parait morbide mais c’est le cycle de la vie. Pourquoi je devrais boire le chagrin de personne que je ne connais pas ?

C’est peut-être choquant d’amener les choses sous cet angle, mais quand on regarde bien :

C’est subir une situation sur lequel on n’a aucun pouvoir,

C’est laisser des évènements extérieurs (les médias) décider pour nous, notre état de conscience.

L’information est importante, mais l’associé à des émotions qui nous tirent vers le bas n’est ni productif pour des victimes d’évènement comme celui-ci (le crash), ni pour nous-mêmes.

Si vous preniez le temps de recenser les catastrophes dans le monde.. Vous seriez juste complétement désespéré… or, quelle que soit la situation l’apitoiement n’est jamais la solution, l’action l’est.

Et les médias ne sont plus de l’information, mais de l’apitoiement généralisé.

Aujourd’hui je choisis le contenu de ce que regarde, et pour m’informer je choisis généralement l’écris qui véhicule généralement beaucoup moins d’émotions que la vidéo.

Ou alors des vidéos de personnes qui vont me tirer vers le haut.

Je sais que les médias ont un pouvoir addictif, mais lorsqu’on prend conscience « réellement » et pas partiellement qu’il sape notre joie, on s’en sépare naturellement comme l’eau et l’huile  se sépare dans un verre en deux couches distinctes…