Pourquoi les gens ne cherchent pas à remettre en cause la réalité qu’ils vivent ?
C’est à cause du besoin d’appartenance.
Et c’est principalement inconscient.
Quand tu es un enfant, on te valide une action par des félicitations et de l’amour.
A contrario, on t’invalide une action par des grondements.
Et en général, à ce moment-là, le lien est coupé, il y a une perte d’amour, comme le parent n’est pas content avec cette action, il peut être pris par une émotion de colère ou tous autres émotions qui le couperont de son enfant, et l’enfant ne souffre pas parce qu’il est grondé mais parce qu’il perd ce lien d’amour avec ses parents à ce moment-là.
On inscrit dans la psyché de notre enfant une insécurité et un schéma qui seront déterminants pour toute sa vie, jusqu’à ce qu’il ou elle le remette en cause. Et ce schéma est le suivant :
Fait ce que je veux et je t’aime, fait ce que je ne veux pas et je ne t’aime pas…
Garder un amour inconditionnel pour un enfant est très difficile, parce que tant qu’on n’a pas remis en lumière notre propre conditionnement, on continuera à activer nos propres schémas dans notre quotidien.
Du coup, ses schémas s’appliquent dans tout notre tissu social. Et à partir de là, il est très difficile de changer, de remettre les choses en cause. On risque de perdre nos proches, notre entourage car on se met à penser différemment, à voir la réalité différemment.
On peut être jugé par la société, par ses pairs, par son entourage et être devant un choix… je choisis ma vérité ou celle des autres…
Je valide mon expérience ou le consensus général… quand cette expérience est « assez puissante » on choisira souvent la solitude plutôt que l’approbation, ou le besoin d’être avec des gens juste pour ne pas être seul…
Et la solitude peut être belle, même magnifique en fait… et puis dans le chemin, on rencontre d’autres personnes… nos horizons s’élargissent, et la diversité nous enrichie…
Enfin plus on a gouté à cette vérité, plus on a envie de la partager avec les autres, parce que cette vérité libère du bourdon de notre construction mentale de qui je suis… qui je suis… cette idée de qui je suis, cette construction mentale de qui je suis…
Qui n’est en fait qu’une illusion…