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L’Angleterre (le monde ne suffit pas)

J’ai tout eu en Angleterre, une copine de plus de 3 semaines, des plans cul hommes, un plan cul femme (oui c’était un peu plus dure  lol), des expériences de travail variées et enrichissantes.

Quand j’étais en Angleterre, les gens m’appelaient « Djouliane » (je m’appelle Julien).

J’avais encore une nouvelle personnalité, Djouliane c’était le conquérant. Sans limite et sans peur.

J’étais tombé sur l’auteur « Lee Child » du livre « Jack Reacher », je les ai tous lus, je crois que je m’identifiais un peu à ce personnage, à ma façon… pas en mode bourrin qui cogne partout mais en mode sans attache, guidé par le vent…

Le moment où j’ai su que j’aurai le courage de partir avec mon sac à dos est un souvenir très précis comme un déclic…

Je ne vais pas décrire tout le séjour, ça serait trop long et je ne me sens pas l’inspiration de le faire mais je vais parler de quelques évènements qui m’ont marqué.

C’est drôle, ma première vraie compagne s’appelait (ou  plutôt s’appelle !) Dana.

Dana, en terminologie bouddhisme veut dire don (lire l’article « ma première retraite  vipassana »). Il n’y a vraiment pas de hasard dans l’univers. Elle était roumaine, plus âgé que moi et un peu aventurière aussi. Elle vivait dans une colocation de Japonaise et coréenne. Je l’ai rencontré en faisant de l’animation dans le nord de Londres.

Notre romance a commencé, comme toutes les romances…

Mon problème : j’avais toujours été doué pour amorcer la phase romance, mais jamais doué pour concrétiser l’affaire !

Je me suis retrouvé un soir à dormir chez elle, sa coloc était sorti toute la nuit ! Et rien ne se passa, on était collé comme deux sardines dans son lit, mais j’étais encore trop timide pour passer à l’action et elle pareille visiblement.

C’est drôle, il y avait vraiment beaucoup d’amour. Ça rend la chose plus difficile !

Le lendemain matin, je devais partir en Espagne quelques jours pour l’enterrement de mon grand-père…. Sur le pas de la porte, désespérément j’ai voulu l’embrasser…

Et je me suis fait rejeter… pas le bon timing certainement.

Dans l’avion, mon ego bien remonté était déjà en train de digérer cette déception et de passer à autre chose… Une dame à côté de moi d’une soixantaine d’années me jetait des coups d’œil (à l’époque j’avais 24 ans)…. On rentra dans une zone de turbulence… des trous d’air bien violent. Une pensée qui me traversa, je ne mourrai pas seul, si l’avion doit se cracher, je me jette sur ma voisine et je l’emballe… lol. J’étais vraiment désespéré.

À mon retour à Wembley dans ma colocation avec les Indiens, dans ma chambre de 9 m², je reçus un texto de Dana : « Tu ne t’es pas marié avec une espagnole pendant ton séjour ».

Quelques jours après on était ensemble.

Pourquoi je raconte cette anecdote, je sais pas vraiment, elle me plaît, elle est assez croustillante.

Dans ma phase plan cul femme, je me suis retrouvé un jour à discuter sur internet avec une nana qui vivait dans le sud de Londres… c’était assez chaud… J’avais l’habitude des discussions qui mène nul pars…

Et du coup, je restais assez centré. Et ce jour-là, elle (parce que je ne connaissais même pas son prénom, c’était vraiment du grand n’importe quoi…) elle me donna son adresse et me proposa de passer dans l’après-midi. WOA…

J’enfile mon jean, mes pompes de rando et mon parka beige et je suis dans le « tube » à 3 heures de l’après-midi pour cette rencontre au sommet de sensualité.. Je l’espérais.

Je traverse tout Londres, plus d’une heure  de transport, avec ma bible (mon plan de Londres avec toutes ses rues… et oui y avait pas encore google map !)

Et j’arrive sur le pas de la porte de cette jeune fille.

Bon faut y aller maintenant « Djouliane »…. Je tape à la porte…

Un homme d’une cinquantaine d’années m’ouvre : « Yes, what you want ? »

Hum shit… qu’est-ce que je dis…. Votre fille est là ? On a prévu un après-midi sexe… je peux rentrer… mdr

LA DOUCHE FROIDE… et j’avais même son numéro de tel… j’étais naïf…

L’heure qui a suivi a été… DOULOUREUSE..

J’ai fini la journée à errer dans les transports pour retrouver cette étincelle et ce goût d’aventure qui ne me lâchait pas à Londres…