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Le Népal (suite – les bons moments)

J’ai envie de continuer de partager avec toi mon voyage au Népal, il n’a pas été que Dark !

Il y a eu une synchronicité énorme dès mon arrivée dans ce centre de méditation à Lumbini.

Je marchais dans le centre de méditation, il y avait un gros hall découvert avec des chambres d’hôtes pour dormir de chaque côté. Et ce hall était utilisé par les méditants pour pratiquer la méditation en marche. Pour rappel la méditation en marche, c’est de la marche au ralenti où tu suis avec attention les mouvements de tes pieds.

Après m’être fait accueilli par la none, elle m’avait invité à rejoindre mon dortoir qui se trouvait le long du grand hall découvert du centre. Mon sac à la main, je suivais ses instructions et me dirigeais vers ma chambrée.

À mi-chemin du hall, il devait bien faire entre 40 ou 60 mètre de long, je regarde au loin et j’ai l’impression de reconnaître une silhouette. Je vois un type avec une longue barbe habillé avec des vêtements larges marché à deux à l’heure…. Un sourire immense me prend au visage et je vois le même sourire apparaître sur la silhouette au loin avec une jambe levé et les bras en mode karaté kid…. Mdr what the f….

C’était Damien, j’arrive vers lui complétement halluciné…. Il était arrivé 2 ou 3 semaines avant et il restait un peu près le même temps que moi au centre… On a pas pu résister et on a pas conservé le noble silence… Je lui ai demandé s’il avait appris ma venue d’une manière ou d’une autre… NON absolument pas… Mon yogi partenaire de retour ici avec moi à plus de 6000 km de chez moi… juste hallucinant…

Damien est le yogi que j’avais quitté un an et demi avant au centre de méditation près de Paris avec qui j’étais resté 3 semaines seul à l’intérieur du centre…. (voir mon article ma première retraite vipassana)

La 2ᵉ anecdote croustillante de ce séjour est les repas en mode noble silence…

Au bout de 2 ou 3 semaines, j’ai commencé à avoir de plus en plus de difficulté à observer tous les autres participants manger « à deux à l’heure » et ne pas éclater de rire, surtout pour certain qui forçait vraiment le ralenti.

J’ai le souvenir d’un midi ou après m’être servi au self (ça marchait comme un self et pour le coup la nourriture était juste délicieuse), je me suis retrouvé à déambuler avec mon plateau et ce jour-là, il y avait plus de monde que d’habitude. Le centre accueillait des séjours de toute durée (de très court à très long…)

Et je m’assieds en face de cette personne qui mangeait vraiment très très lentement… avec le mouvement de la cuillère de la soupe à la bouche en 1 minute (j’exagère un peu…).

Je m’assieds devant lui et là, je me sens mal, je sens un rire profond qui vient de mes tripes… (ça faisait déjà 2 semaines que je ne parlais à personne : noble silence, aucun média, radio, tel…).

Il n’est même pas question de manger… je mets ma main devant mon visage… je ne veux pas exploser de rire… dans cette salle de lunch, on pouvait presque entendre les mouches voler.. Vous voyez la scène… l’horreur, j’ai pas envie d’exploser de rire et le pire j’aurais jamais réussi à m’arrêter…..

Je crois que je suis resté des minutes entières à garder la main et l’avant-bras devant mon visage, tout mon corps devait trembler tellement que c’était difficile de ne pas exploser de rire…

Heureusement cette personne était à la fin de son repas et est parti rapidement.

J’ai à ce moment-là commencer à manger, je crois que j’avais les larmes qui coulaient le long de mon visage tellement la scène que j’étais en train de vivre était irréelle et hilarante…

Je ne sais pas si c’est de mettre lancé le challenge Isha Kriya qui me ramène dans les souvenirs de méditation… mais c’est bien agréable 😊