On a essayé beaucoup de système, qui sur le papier semblait être un idéal, et qui ont tous fini par de la souffrance (exemple le communisme, tout partager semblait parfait puis… la descente au enfer).
Aujourd’hui quel que soit le système qu’on mettra en place, le résultat ne dépendra pas des règles de vivre ensemble qu’on se fixera, mais de l’aptitude à chacun de vivre son idéal.
Et son idéal n’est autorisé pas par des règles extérieures, mais par soi-même, par la conviction interne qu’on peut vivre son idylle, qu’on peut créer, celle qui te convient, celle qui me convient. Et pour accepter son idylle, il faut bien sûr accepter l’idylle de l’autre, ne plus juger, s’ouvrir à des pensées différence.
Accepter la différence, mais pas comme une vertu, ou une image qu’on a de soi… j’accepte la différence, je suis quelqu’un d’ouvert… non c’est un cul-de-sac.
Mais une acceptation profonde intérieure de la différence, et que la différence est la richesse et l’abondance du monde. En étant tous différant, on est tous uniques, et en étant tous uniques, on est tous unis.
Lors d’un séjour à Londres, je me rappelle avoir pris le « tube » (métro) et être tombé sur une famille de Punk. Cheveux Violet coupe long et large au milieu et rasé sur le côté, chaîne, cuir, piercing un peu partout.
Et en les regardant, je ne les jugeais pas mais cette différence si frappante dans le style, m’a arrêté une minute… Et je les ai observés… Et puis au bout de quelques minutes, le père tenait sa fille en bas âges sur ses genoux… je les ai regardés et d’un coup, je n’ai plus vu une famille de punk, j’ai vu un père joué avec sa fille, comme n’importe quel père… ce fut frappant et énormément enrichissant pour moi. J’ai ressenti de la joie en moi, j’ai reconnu « the human being » en face de moi et plus seulement l’habille qui nous différencie.
Même de l’amour envers ce qu’on juge sévèrement peut apparaître quand on arrive à ne plus voir l’habille mais seulement l’être humain qui se cache derrière…