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Y a t’il quelque chose après la mort

Je ne sais pas,

Ce que je sais c’est que la croyance que j’ai sur la mort me fera du bien ou du mal, j’explique :

La mort, personne n’y est jamais allé et n’y est revenu (en réalité si, les cas d’expérience de mort imminente qui rapportent  un peu près tous la même expérience). Mais après si on croit à leur propos, pour nous, du point de vue de notre propre expérience, ça reste une croyance et pas une expérience… donc en réalité ça n’a pas non plus de valeur.

La chose que je sais, c’est qu’en fonction du type de croyance que je vais avoir sur la mort, je vais me sentir bien ou je vais me sentir mal.

Partant d’un constat simple… puisque qu’on ne sait pas ce qu’il y a après : il y a autant de probabilité que l’aventure de la vie continue ou s’arrête. C’est du 50/50. Et oui, croire que tout s’arrête après la mort et aussi valable que croire que ça continue après la mort, car dans les deux cas, c’est des croyances et pas une expérience qu’on a vécue. Donc on ne sait pas.

La chose que je sais, c’est que quand je crois que ça continue je me sens bien (j’ai toujours eu cette croyance au fond de moi), par contre quand je crois que tout s’arrête (je me force à le croire pour l’expérience), je me sens mal.

Donc finalement, c’est un choix… et je ne parle absolument pas de paradis, ou réincarnation… ou toutes autres croyances… Qui restent encore des croyances puisqu’on n’a pas expérimenté la mort.

Pourquoi je fais cet article. Je sais que certaines personnes ne trouvent pas de sens à cette vie parce qu’elles ont peur de la mort. Et elles ont peur de la mort parce qu’au fond d’elles, elles croient que tout s’arrête après, elles en sont sûres.

 Si elles peuvent réaliser qu’elles ont le choix de croire autre chose… puisqu’il s’agit de toute façon seulement de croyance… Cela peut être une libération, et à ce moment-là, redonner du sens à leur vie.

Attention, je ne nie pas la souffrance qu’on ressent quand on perd un être cher. Et c’est encore un autre sujet. Ce n’est pas fondamentalement la mort de la personne qui nous fait souffrir, mais son absence.  Et le réaliser ne diminue en rien la souffrance qu’on peut ressentir.

 À nous de voir quelle croyance avons-nous par rapport à la mort et nous fait-elle du bien ou du mal ?

Ce sujet ne traite pas de la mort, ce sujet traite des croyances que l’on peut avoir et de l’impact qu’elles ont sur nous. Si j’ai une croyance qui me fait du mal… à moi de la redéfinir. Car ce qui nous fait du mal, n’est jamais ce qu’il se passe, mais ce qu’on croit par rapport à ce qu’il se passe.

Et être l’observateur calme et conscient permet de se rendre compte quelles croyances ou schéma est à l’œuvre en nous dans tel ou tel domaine. Et de la laisser tomber, ou d’en choisir une nouvelle qui correspond plus à ce qu’on ressent  être…